25 juin après-midi: le groupe E s'apprête à rendre son verdict. Au Parc des Princes la Belgique affronte la Corée du Sud, déjà éliminée, tandis qu'à Geoffroy Guichard les Pays Bas et le Mexique doivent tous les deux se rencontrer avec une obligation de résultat. Car il y a de l'enjeu partout: à Paris les belges doivent gagner et avec le plus d'écart possible pour éviter les mauvaises surprises (plus de deux buts pour être assurés du fait), un nul ou une défaite les éliminant; à Saint-Etienne les hollandais peuvent se contenter d'un nul mais seule la victoire leur garantit la première place, tandis que les mexicains jouent leur va-tout avec une victoire très souhaitable et une possibilité de qualification en cas de non-victoire si les belges ne gagnent pas avec un écart suffisant. Pour les deux équipes la défaite semble interdite bien qu'elle ne soit pas forcément éliminatoire, mais personne ne doute que les belges vont faire le boulot face aux sud-coréens: on s'attend à être passionnés, on le sera...
Les matchs débutent à cent à l'heure, sans round d'observation, et dès la quatrième minute les Pays Bas ouvrent le score sur une frappe croisée de Cocu lancé en profondeur. 1-0! Cette ouverture du score stimule encore plus l'énergie des belges qui dominent outrageusement le début de leur match. 7ème minute: après un corner et une première tête repoussée sur le ligne, Nilis, en embuscade, catapulte le ballon ans les filets coréens: 1-0 et on sent déjà que la qualification se dessine pour les équipe bataves. De fait les belges continuent leur pressing, mais au fil des minutes leur énergie retombe quelque-peu... A Saint-Etienne le match est splendide: loin d'être découragés par l'ouverture du score précoce, les mexicains jouent offensif, essaient de combiner et de se porter sur les buts de Van der Sar. Mais ces hollandais sont forts, très forts: leur tactique d'accélération sur les côtés fait merveille, leur milieu est divin et les attaquants, Berkamp en tête, ne rechignent pas au boulot défensif... Le match est équilibré, très équilibré, mais on sent les hollandais en confiance: ils n'ont pas abordé ce match en imaginant une seule minute qu'ils puissent être éliminés et leur jeu collectif n'a d'égale que le savoir-faire technique et la volonté des mexicains. 19ème minute: Ronald de Boer, eu milieu de la défense mexicaine, réussit à trouver le trou de souris et à doubler la mise d'une frappe croisée imparable qui touche le poteau avant de rentrer. 2-0: les Pays Bas assurent leur première place...et donnent un sérieux coup de main aux belges. Car à-partir de la vingtième minute, le match de Paris sombre dans les imprécisions et une qualité technique parfois déplorable: la Belgique n'est pas en forme, elle se repose sur son avantage mais tombe dans la routine de façon parfois grossière en ratant des gestes faciles. Doucement les coréens sortent de leur torpeur et tentent de titiller la défense: ils jouent le jeu, leurs efforts sont méritoires et donnent de l'intérêt à un match qui souffre de la comparaison avec un Pays Bas-Mexique toujours de toute beauté: les deux buts hollandais n'ont pas fait baisser d'un iota l'intensité: les mexicains y croient toujours et se créent des occasions avec leur jeu atypique si attachant. La mi-temps est atteinte ainsi: 2-0 pour les Pays Bas face au Mexique, 1-0 pour la Belgique face à la Corée du Sud: on sent bien ce qui va arriver et déjà on regrette ce si beau Mexique et son merveilleux jeu.
La deuxième mi-temps commence sur le même rythme dans les deux stades: ennuyeux à mourir à Paris, génial à Saint-Etienne. Les mexicains ratent parfois d'un cheveu la réduction du score, les hollandais sont eux-aussi à deux doigt de donner à leur victoire des accents de triomphe... Au Parc des Princes en-revanche, le match change quelque peu de physionomie, confirmant en fait une étrange impression qui traine depuis la demi-heure: la Corée du Sud domine, domine réellement, ce match: elle se crée des occasions, elle attaque, et les belges restent d'une impressionnante apathie: pour eux leur part du boulot est faite, les hollandais s'étant chargés du reste. Mais la fin des matchs va redonner encore des couleurs à ce groupe fou où rien n'est acquis d'avance... Ca commence par un coup de tonnerre: 72ème minute, coup franc excentré de Ha Seok Ju repris au deuxième poteau par le capitaine Yoo San Chu en extension qui égalise! 1-1: mérité! Et trois minutes plus tard, à Saint-Etienne, corner de Villa, tête croisée de Pelaez dont le rebond trompe Van der Sar: le Mexique réduit le score! 2-1 et la chose incroyable est en train de se passer: à cet instant la Belgique est éliminée. Les belges doivent pousser! mais ils sont amorphes, incapables d'enchainer correctement et de penser une action collectivement: les coréens sont à deux doigts de prendre l'avantage sur des contres!.. Sauf que dans le même temps les mexicains, eux, jouent le jeu jusqu'au bout: ils savent qu'un nul a désormais de grandes chances de les qualifier et ils se disent qu'attendre la contre-performance des autres n'est pas un bon plan. Merveilleux joueurs! Merveilleuse équipe! Merveilleuse tactique que celle 'attaquer sous peine de s'exposer à des contres. Campos, le gardien libéro, annihile deux trois contres dans l'œuf en sortant très loin de sa surface comme il en a l'habitude, les belges essaient d'attaquer mais n'y arrivent pas, l'excès de volonté de Ramirez lui vaut un carton rouge à une minute de la fin, mais les coréens tiennent sans broncher leur demi-exploit. Arrêts de jeu: malgré son infériorité numérique le Mexique essaie toujours d'attaquer, de Wilde est monté dans la surface sud-coréenne sans résultat ni occasion, et au fin fond des arrêts de jeu, à la 95ème minute, le Mexique réussit l'impensable: à la lutte avec deux défenseurs, Hernandez glisse le ballon dans les buts de Van der Sar sur un pointu du gauche en extension: c'est fait! 2-2 score final! Le Mexique est qualifié et ce n'est pas une qualification par défaut mais bien une formidable justice acquise au bout du suspense après avoir été mené 2-0! Les hollandais, eux, fêtent leur première place: dans ce groupe fabuleux ils sont su prouver qu'ils étaient les meilleurs et se placent avec un statut enviable sur la ligne des huitièmes. Les belges sortent par la petite porte, victimes de leur médiocrité et de leur arrogance; les coréens peuvent légitimement être fiers d'eux: éliminés ils ont joué le jeu et ont effacé leur humiliation du précédent match: c'est beau! Ce qui nous donne le classement suivant:
1: Pays Bas
2: Mexique
3: Belgique
4: Corée du Sud
Les matchs débutent à cent à l'heure, sans round d'observation, et dès la quatrième minute les Pays Bas ouvrent le score sur une frappe croisée de Cocu lancé en profondeur. 1-0! Cette ouverture du score stimule encore plus l'énergie des belges qui dominent outrageusement le début de leur match. 7ème minute: après un corner et une première tête repoussée sur le ligne, Nilis, en embuscade, catapulte le ballon ans les filets coréens: 1-0 et on sent déjà que la qualification se dessine pour les équipe bataves. De fait les belges continuent leur pressing, mais au fil des minutes leur énergie retombe quelque-peu... A Saint-Etienne le match est splendide: loin d'être découragés par l'ouverture du score précoce, les mexicains jouent offensif, essaient de combiner et de se porter sur les buts de Van der Sar. Mais ces hollandais sont forts, très forts: leur tactique d'accélération sur les côtés fait merveille, leur milieu est divin et les attaquants, Berkamp en tête, ne rechignent pas au boulot défensif... Le match est équilibré, très équilibré, mais on sent les hollandais en confiance: ils n'ont pas abordé ce match en imaginant une seule minute qu'ils puissent être éliminés et leur jeu collectif n'a d'égale que le savoir-faire technique et la volonté des mexicains. 19ème minute: Ronald de Boer, eu milieu de la défense mexicaine, réussit à trouver le trou de souris et à doubler la mise d'une frappe croisée imparable qui touche le poteau avant de rentrer. 2-0: les Pays Bas assurent leur première place...et donnent un sérieux coup de main aux belges. Car à-partir de la vingtième minute, le match de Paris sombre dans les imprécisions et une qualité technique parfois déplorable: la Belgique n'est pas en forme, elle se repose sur son avantage mais tombe dans la routine de façon parfois grossière en ratant des gestes faciles. Doucement les coréens sortent de leur torpeur et tentent de titiller la défense: ils jouent le jeu, leurs efforts sont méritoires et donnent de l'intérêt à un match qui souffre de la comparaison avec un Pays Bas-Mexique toujours de toute beauté: les deux buts hollandais n'ont pas fait baisser d'un iota l'intensité: les mexicains y croient toujours et se créent des occasions avec leur jeu atypique si attachant. La mi-temps est atteinte ainsi: 2-0 pour les Pays Bas face au Mexique, 1-0 pour la Belgique face à la Corée du Sud: on sent bien ce qui va arriver et déjà on regrette ce si beau Mexique et son merveilleux jeu.
La deuxième mi-temps commence sur le même rythme dans les deux stades: ennuyeux à mourir à Paris, génial à Saint-Etienne. Les mexicains ratent parfois d'un cheveu la réduction du score, les hollandais sont eux-aussi à deux doigt de donner à leur victoire des accents de triomphe... Au Parc des Princes en-revanche, le match change quelque peu de physionomie, confirmant en fait une étrange impression qui traine depuis la demi-heure: la Corée du Sud domine, domine réellement, ce match: elle se crée des occasions, elle attaque, et les belges restent d'une impressionnante apathie: pour eux leur part du boulot est faite, les hollandais s'étant chargés du reste. Mais la fin des matchs va redonner encore des couleurs à ce groupe fou où rien n'est acquis d'avance... Ca commence par un coup de tonnerre: 72ème minute, coup franc excentré de Ha Seok Ju repris au deuxième poteau par le capitaine Yoo San Chu en extension qui égalise! 1-1: mérité! Et trois minutes plus tard, à Saint-Etienne, corner de Villa, tête croisée de Pelaez dont le rebond trompe Van der Sar: le Mexique réduit le score! 2-1 et la chose incroyable est en train de se passer: à cet instant la Belgique est éliminée. Les belges doivent pousser! mais ils sont amorphes, incapables d'enchainer correctement et de penser une action collectivement: les coréens sont à deux doigts de prendre l'avantage sur des contres!.. Sauf que dans le même temps les mexicains, eux, jouent le jeu jusqu'au bout: ils savent qu'un nul a désormais de grandes chances de les qualifier et ils se disent qu'attendre la contre-performance des autres n'est pas un bon plan. Merveilleux joueurs! Merveilleuse équipe! Merveilleuse tactique que celle 'attaquer sous peine de s'exposer à des contres. Campos, le gardien libéro, annihile deux trois contres dans l'œuf en sortant très loin de sa surface comme il en a l'habitude, les belges essaient d'attaquer mais n'y arrivent pas, l'excès de volonté de Ramirez lui vaut un carton rouge à une minute de la fin, mais les coréens tiennent sans broncher leur demi-exploit. Arrêts de jeu: malgré son infériorité numérique le Mexique essaie toujours d'attaquer, de Wilde est monté dans la surface sud-coréenne sans résultat ni occasion, et au fin fond des arrêts de jeu, à la 95ème minute, le Mexique réussit l'impensable: à la lutte avec deux défenseurs, Hernandez glisse le ballon dans les buts de Van der Sar sur un pointu du gauche en extension: c'est fait! 2-2 score final! Le Mexique est qualifié et ce n'est pas une qualification par défaut mais bien une formidable justice acquise au bout du suspense après avoir été mené 2-0! Les hollandais, eux, fêtent leur première place: dans ce groupe fabuleux ils sont su prouver qu'ils étaient les meilleurs et se placent avec un statut enviable sur la ligne des huitièmes. Les belges sortent par la petite porte, victimes de leur médiocrité et de leur arrogance; les coréens peuvent légitimement être fiers d'eux: éliminés ils ont joué le jeu et ont effacé leur humiliation du précédent match: c'est beau! Ce qui nous donne le classement suivant:
1: Pays Bas
2: Mexique
3: Belgique
4: Corée du Sud